Ce dialogue épistolaire entre le directeur de la Nouvelle Revue française et l'écrivain, auquel se mêle la voix croisée d'Elsa Triolet, reprend le titre d'un article qu'Aragon avait consacré à Jean Paulhan dans Les Lettres françaises du 16 octobre 1968.

Par comparaison aux Argonautes, ces héros mythiques qui s'embarquèrent pour conquérir la Toison d'or, et aux astronautes qui s'embarquent pour le Cosmos, Dominique Desanti a créé le terme d'aragonautes. Qui sont ces hommes et femmes que Louis Aragon, par séduction ou par position de pouvoir, entraîna à sa suite ?

Le premier volume constitue un essai abondamment illustré rappelant l'importance de la musique dans la vie et l'oeuvre de L. Aragon et montrant comment dans les années 1960-1970, des interprètes se sont emparés de son oeuvre. Le second volume contient une soixantaine de poèmes reproduits en fac-simile, annotés et analysés.

Les espoirs, les erreurs et la chute des idéaux communistes au XXe siècle sont abordés à travers le parcours et l'oeuvre de L. Aragon. Articles, essais, discours, correspondance et interview télévisées évoquent ainsi le poète engagé et le militant politique.

170 lettres retracent l'amitié entre les deux hommes jusqu'à ce qu'ils rompent, au moment où Aragon adhère au Parti communiste. Evoquant les compagnons et références que furent Rimbaud, Lautréamont, Soupault, Eluard, Desnos, etc., elles révèlent également la pensée d'Aragon sur sa propre esthétique.

A travers l'oeuvre autobiographique de quatre romanciers du XXe siècle, l'auteure examine la place fondamentale de l'enfance en tant que période incubatrice de la vocation au métier d'écrivain. Elle replace la jeunesse des auteurs dans le contexte historique contemporain. En racontant leur histoire, les écrivains dépeignent ainsi l'histoire de leur époque, allant du particulier au collectif.