Pendant deux ans, le Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) a mobilisé son navire, l'André Malraux, et ses équipes pour évaluer le potentiel archéologique des fonds marins et les éventuels risques de destruction de vestiges, au moment de la construction des parcs d'éoliennes ou de la pose des câbles sous-marins.

Spécialiste de l'archéologie sous-marine et subaquatique, Michel L'Hour est le directeur emblématique du Drassm, le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines. Après avoir mené à terme la réalisation de l'André Malraux, le navire d'exploration archéologique, il travaille sur Corsaire Concept, un projet novateur.

Depuis plus de trente ans, cet aventurier archéologue explore les fonds sous-marins à la recherche de trésors engloutis. Une grande exposition rassemble ceux quil a découverts en Egypte.

La fouille sous-marine de plusieurs épaves a permis aux archéologues de tirer de l'oubli des navires du XVIIIe siècle méconnus, car peu représentés, et de révéler l'art de leur construction.

Repérée grâce à une enquête pour pillage, l'épave du Jeanne-Elisabeth, coulée en Méditerranée au milieu du XVIIIe siècle, fait l'objet de recherches passionnantes et prometteuses, mais aussi dangereuses.

Grand archéologue, fondateur de la Comex et ardent défenseur de la recherche sous-marine, Henri Germain Delauze laisse un héritage magnifique à tous les passionnés de vestiges sous-marins autour du monde.

Y aura-t-il bientôt un service archéologique préventif pour les vestiges sous-marins ? La question se pose après que décision ait été prise d'implanter des centaines d'éoliennes au large des côtes atlantiques de la France. Ces fonds protègent des épaves en nombre, dont la disparition sans étude serait une grave perte pour la connaissance du passé. Et le temps presse...

Dans les années 1960-1980, les fouilles de Zdenko Brusic à Zaton, dans le port antique d'Aenona (Nin, 14km au nord de Zadar) conduisirent à la découverte de deux épaves de bateaux cousus du 1er siècle après J.-C. qui confirmaient le témoignage des auteurs romains sur les serilia des Liburniens. Dans la continuité de ces travaux précurseurs, l'université de Zadar développe, en étroite collaboration avec le Centre Camille Jullian, des projets de recherche d'archéologie maritime navale. Des fouilles conjointes sont ainsi régulièrement organisées sur des sites immergés au large de la Dalmatie.

Un documentaire retrace la première exploration archéologique sur La Lune, vaisseau du XVIe siècle.