Pour défendre les couleurs d'une création à la française et pour être mieux (re)connus, une centaine de professionnels en colère se sont regroupés. Et lancent l'"Annuel optimiste de l'architecture".

Chargés de l'aménagement des friches et du Palais de Tokyo, les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal libèrent l'espace physique et mental.

L'architecte Yves Lion assure le commissariat du pavillon français de la 13e Biennale internationale d'architecture de Venise, qui ouvre en août 2012.

Cocorico ! En ces temps de French bashing, « Le Point » raconte l'aventure de ces Français qui ont changé le monde, architectes, cuisiniers, designers, industriels couturiers, chercheurs... Morale de l'histoire : « Oui, on peut. »

A peine revenu de New York, en partance pour Rio, le plus discret des grands architectes français, le premier à avoir décroché le prestigieux prix Pritzker, reçoit dans son atelier parisien, près du parc Montsouris. Dans son pigeonnier, trop ensoleillé à son goût en cette belle matinée d'avril, il parle, d'une voix douce, de sa recherche du mieux-vivre-ensemble à travers son concept de « l'îlot ouvert », et de la nécessaire réconciliation entre le passé et le futur.

Malgré quelques réalisations prestigieuses, à l'instar du Grand théâtre national de Pékin conçu par Paul Andreu, les architectes français opèrent encore surtout en France, contrairement aux entreprises françaises de BTP qui font une percée à l'international. Pour autant la situation évolue favorablement : ils n'hésitent plus à voyager, à rencontrer leurs homologues, à ouvrir des agences à l'étranger, bref à ″se vendre″.

La construction redémarre. Une bouffée d'oxygène pour cette profession en crise profonde ? Pas si simple : 68 % des constructions neuves se réalisent sans architecte.

Deux ouvrages de Daniel Pinson se penchent sur l'abandon progressif des valeurs de l'usage par les architectes français au cours des dernières années, au profit du spectaculaire.

La France marche-t-elle sur la tête, qui fait appel à des architectes étrangers pour ses Frac, musées et fondations, à l'heure où commandes et concours se raréfient ? A cette question, le protectionnisme n'apporte sans doute pas la meilleure réponse.

En avril, une exposition au musée Carnavalet, à Paris, honore enfin la mémoire de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708). L'occasion de rappeler la carrière inouïe de cet architecte symbolisant, à lui seul, les fastes du règne de Louis XIV