Les salariés se défient par collages interposés.

Alors que les grandes maisons de luxe multiplient les collaborations avec les graffeurs réputés, la résistance s'organise. Autour du Français Kidult, quelques puristes martèlent que le graffiti doit rester dans la rue.

L'actualité récente met en lumière l'intervention d'artistes, graffeurs ou plasticiens sur les murs qui, à nouveau, portent haut et fort leurs revendications.

Agressé dans le Paris post-Charlie pour avoir placardé le slogan « Coexist » qui détourne les symboles des trois monothéismes, cet adepte de la rupture affirme tout le potentiel subversif du street art.

La commande publique permet aux artistes d'intervenir au coeur de la ville et d'oeuvrer pour la cohésion sociale. L'actualité de ces derniers mois a été particulièrement riche, en régions mais aussi à Paris, avec les aménagements du tramway et le plafond conçu par Bernar Venet pour la Cour des comptes.

Le plébiscite public et médiatique croissant de l'art urbain, grâce notamment aux réseaux sociaux, met le street art face à ses contradictions. Le mouvement réussira-t-il à garder sa créativité et sa subversivité ?