Le Jeu de paume à Paris s'est lancé dans le défi de retracer la carrière du réalisateur de la Dolce Vita, près de cinquante ans après la sortie du film.

Chef décorateur de Coppola, Polanski, Wenders et peintre, Dean Tavoularis expose son travail dans une galerie parisienne. Rencontre.

Le cinéma peut parler d'art comme il peut parler d'artistes - en témoigne cette année 2012 le ″Renoir″ de Gilles Bourdos, présenté en clôture de la sélection ″Un certain regard″ au Festival de Cannes qui s'ouvre le 16 mai. L'art peut inspirer le cinéma, comme il peut guider les cinéastes. Un tableau peut être narratif comme un film peut inviter à la contemplation. Décors de luxe, les musées et les monuments se posent en toile de fond idéale pour d'ambitieuses productions cinématographiques.

Contrairement à d'autres pays, comme l'Allemagne ou les Etats-Unis, où le cinéma expérimental a toujours été très présent, en France, dans les écoles d'art, c'est par l'art vidéo que l'image en mouvement y est entrée. Depuis quinze ans, la place du cinéma s'y est peu à peu affirmée, et d'abord comme référence pour l'ensemble des arts. Enquête par Catherine Bizern qui a rencontré les principaux responsables de département.

Comment enfermer dans une rétrospective muséale l'oeuvre protéiforme du maestro ? C'est le défi que relève avec panache l'exposition du Jeu de Paume qui ressuscite l'univers onirique et baroque de magicien de la pellicule.

Elles n'apparaissent parfois que quelques secondes à l'écran mais font bien plus que de la figuration : par leur pouvoir métaphorique, les oeuvres d'art peuvent illustrer subtilement le propos d'un film et souligner le caractère des personnages. Un casting soumis à de fortes contraintes juridiques et financières désormais confié à des spécialistes : les "art consultants".

Compte-rendu des 9e Jifa (Journées Internationales du Film sur l'Art), au musée du Louvre du 22 au 31 janvier 2016, qui rendent hommage à Wim Wenders documentariste et apporte un aperçu du "film sur l'art", ou plutôt sur les arts, qui se décline en variations multiples.

Deux expositions avec le cinéma comme acteur principal. Si "Cités Cinés" s'intéresse plus à l'aspect "farces et attrapes" du cinéma, l'exposition "L'Art et le 7e art" montre, quant à elle, comment le cinéma s'est retrouvé, dès ses origines, au coeur des grands mouvements artistiques du siècle.