L'image de l'artiste inspiré, du génie illuminé forcément marginal et isolé, a laissé place à une vision plus distanciée de l'artiste au travail qui, aujourd'hui, doit savoir aussi bien gérer sa carrière que jouer avec son image.

Alors que Fabrice Bousteau me demandait de réfléchir à une exposition imaginaire - pourquoi moi ? - m'est venue l'envie, par ces sales temps que nous vivons, de proposer ici un petit lexique du plaisir. Car, une fois que nous nous serons bien repus des malheurs du monde, viendra peut-être le temps, le moment ou l'instant de retrouver dans le plaisir cette sensation, agréable, recherchée et de courte durée, essentielle au fonctionnement du système de récompense (aussi appelé système hédonique) propre aux mammifères, mais qui pourrait être partagée par d'autres vertébrés.

Depuis le 15 mars 2020, le monde fonctionne au ralenti. Sonnés mais pas KO, artistes, galeristes, directeurs de musées et de fondations cherchent des solutions pour s'en sortir et maintenir le lien avec nous - lecteurs, spectateurs, amateurs, collectionneurs... Par Skype, Zoom, portails vidéo multiples et téléphone, nous sommes allés à leur rencontre. Pour savoir de quelle façon ils vivent le confinement, ce qu'ils créent, mais aussi comment ils envisagent l'avenir et quels sont leurs craintes et espoirs au temps du coronavirus.

Nommée présidente du Palais de Tokyo en 2019, l'ancienne présidente du Centre Pompidou-Metz inaugure dans un contexte particulier sa première saison d'expositions qu'elle souhaite plus engagées dans la compréhension de notre monde en crise.

Dans la capitale malgache, la Fondation H, créée par le mécène Hassanein Hiridjee pour promouvoir la scène artistique du pays, inaugure son nouvel espace en consacrant une exposition à l'une de ses icônes récemment disparue, Madame Zo. Plongée dans l'univers d'une tisseuse de rêves.