Cela faisait plus de cinquante ans que les astrophysiciens traquaient les étoiles primordiales. En vain, jusqu'à cet été 2015. Mathieu Grousson ne pouvait pas passer à côté de cette grande nouvelle.

Les astrophysiciens ont enfin compris comment naissent les plus gros objets de l'Univers. Mathilde Fontez nous dévoile, image par image, cette surprenante genèse cosmique.

Depuis que la découverte de planètes extrasolaires a lancé la quête de mondes semblables au nôtre, jamais la Terre, son histoire et son évolution, n'ont été étudiés d'aussi près. Au point que son destin sur le très long terme peut enfin être écrit avec une précision inégalée. Etape par étape, un nouveau scénario décrit les métamorphoses géologiques et atmosphériques qui attendent aussi bien notre petite planète bleue que la vie terrestre, jusqu'à ce que le Soleil finisse par tout dévorer. Un destin inéluctable, si l'homme n'y met pas son grain de sel.

Dans les météorites, les chercheurs ont trouvé trace de quatre événements cosmiques, tous rarissimes, ayant participé à la genèse de notre astre. De quoi lui tracer un destin hors norme, explique Benoit Rey.

La gravitation courbe la trajectoire des rayons lumineux.

Les polémiques sur nos origines ont fait rage pendant des millénaires. Il existe, depuis 25 ans, un consensus entre les astronomes pour décrire les grandes étapes qui ont conduit à la formation du Soleil et des planètes.

Programmé par les lois de la physique, l'Univers est un immense ordinateur. L'information y est conservée, même par les trous noirs - contrairement à ce que pensait Stephen Hawking.

Un jour, c'était il y a quatre siècles, la Terre a cessé d'être le centre du monde. Avec son satellite argenté, elle s'est mise à tourner sur elle-même et autour du Soleil, qui est devenu une étoile parmi d'autres dans le grand concert de notre galaxie.

Directeur de recherches au CNRS, familier des observatoires en orbite depuis plus de trente ans, l'astrophysicien Alfred Vidal-Madjar est un utilisateur chevronné du télescope spatial.

Ni ordinateur surpuissant, ni machine infernale, ni lunettes spéciales : il tient dans la main. Ce simulateur de mirages de l'espace a été mis au point par un astrophysicien de l'université de Liège à partir d'un... verre de vin.

Alors que les astronomes les pensaient sages et stables, les amas regroupant les plus vieilles étoiles de la galaxie sont le siège d'une dynamique complexe, révélée par les théoriciens et confirmée par les observateurs.

L'existence de minuscules trous noirs, créés dans les premières phases de l'Univers, est théoriquement possible. Ces petits monstres pourraient encore perdre de l'énergie et être donc détectables. Mais, jusqu'à présent, toutes les expériences se sont soldées par un échec. Les physiciens sont toujours optimistes : puisqu'ils les ont pensés, pourquoi n'existeraient-ils pas ?