Dans cet État pauvre et conservateur, l'avortement est interdit depuis 2019. Si elles réunissent suffisamment de signatures, les activistes pro-choix espèrent néanmoins pouvoir organiser un référendum sur le sujet.

Le 8 octobre 2020, l'Assemblée nationale adoptait une proposition de loi visant à allonger le délai de recours à l'interruption volontaire de grossesse de 12 à 14 semaines. Un projet a priori favorable aux femmes, mais contesté par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français.

Pour l’association Men4Choice, implantée notamment en Floride, en Géorgie et en Caroline du Nord, les femmes ne doivent plus être les seules à monter au front pour défendre l’IVG.

Rarement projet législatif aura déchaîné d'aussi virulentes réactions. Mais le texte sur l'IVG est finalement adopté au bout de trois jours historiques. Récit.

Article sur le décès, au Texas, d'une patiente enceinte atteinte de troubles cardiovasculaires, qui aurait peut-être pu être sauvée si elle avait pu subir un avortement thérapeutique. L'auteur évoque l'influence de la religion sur l'avortement ou non et des conditions économiques pour pouvoir bénéficier de l'assurance couvrant les soins de santé. L'article évoque aussi la loi "S.B. 8" qui interdit l'avortement dès la détection d'un battement de cœur du fœtus.

En Europe, les réactionnaires s'organisent pour mener leur croisade contre l'IVG. Enquête.

Près de 700 millions de femmes dans le monde ne peuvent pas avorter dans un cadre légal et sécurisé.

Instance la plus haute du pouvoir judiciaire aux États-Unis, la Cour suprême a adopté, les 23 et 24 juin 2022, deux décisions ultraconservatrices - et non contestables - impactant la sécurité de la population et le droit des femmes. Les juges ont considéré que toute personne était libre de porter une arme hors de chez soi dans l'État de New York et ont mis un terme à la protection fédérale de l'avortement, ouvrant la voie à son interdiction.