Examen fétiche en France, le baccalauréat ne remplit plus son rôle d'ascenceur social. Paradoxalement, il est d'autant plus nécessaire de l'avoir que le nombre de lauréats augemente et qu'il conditionne toujours l'accès à l'enseignement supérieur.

Les lycéens des "bacs pro" effectuent, en première et terminale, des stages en entreprises. Bien ciblés, véritables compléments à la formation, ils soulèvent l'enthousiasme. Improvisés, mal encadrés, ils peuvent devenir un repoussoir.

L'examen de fin d'études secondaires est loin d'être le même en France et en Grande-Bretagne ou en Italie.

A un mois des fatidiques épreuves du baccalauréat, les lycéens formentent méthodes et stratégies pour rassembler, synthétiser et... retenir les enseignements dont ils auront besoin pour décrocher le sacro-saint sésame.

Le baccalauréat Sciences et technologie de la gestion (STG), est sur le point de voir le jour. Plus ambitieux que l'actuel bac STT (sciences et technologies tertiaires), il vise à encourager la poursuite d'études longues, sans décourager les élèves des milieux populaires qui fréquentent aujourd'hui cette filière.

Proviseur motivée, équipe enseigante apparemment soudée, élèves sans histoires : rien ne prédisposait le lycée Paul-Emile-Victor à un tel taux d'échec au baccalauréat.

Au printemps 1985, le gouvernement socialiste, soucieux de redonner un élan à sa politique éducative après l'abandon du "grand service public unifié", engage une modernisation de l'enseignement professionnel. Le "bac pro" est né.

Les effectifs lycéens en série littéraire sont en diminution depuis dix ans. Préoccupante, cette dégringolade marque l'échec de la réforme des lycées de 1995, qui visait à rétablir "l'égale dignité des filières".

Les inscriptions de bacheliers techno en classes préparatoires ouvrant la voie aux écoles de commerce ont progressé de 25% en 2007. Pariant sur leur excellence, HEC parraine la classe qui vient d'ouvrir à Vanves.

Avant, avoir son bachot, c'était l'Eldorado. Mais à 200 ans, le bac n'a plus la cote : bradé, inutile, trop cher... Alors, recalé, notre examen national ?