La tête de liste du Rassemblement national aux européennes du 9 juin 2024 a passé une partie de son enfance et de son adolescence à Saint-Denis. Des racines populaires dont il se targue opportunément et qui ont favorisé son ascension éclair au sein du parti d'extrême droite. Parmi ceux qui l'ont côtoyé à l'époque, anciens amis ou camarades du lycée privé où il donnait des cours de français aux migrants, son engagement politique surprend encore.

Menacé d'asphyxie par le RN et ses alliés à droite et par le Nouveau Front populaire à gauche, le camp présidentiel en appelle au réflexe républicain. Sommaire. Le choc qui vient. Jérôme Fourquet, les leçons d'un séisme. En Bretagne, sur les nouvelles terres du RN. Pourquoi TikTok vote "Jordan". L'histoire secrète du clan Le Pen. Les trois impostures économiques du RN. Bardella n'est pas Meloni. Hollande sur le marché. Bernard Cazeneuve : "La gauche démocratique n'a rien à faire avec des 'Lider maximo'". Christian Estrosi : "Nous pouvons constituer un arc républicain".

« Aimez-moi les uns les autres » : le président veut multiplier les interventions en juin. Mais ce qui se passera après ne dépendra plus de lui... Sommaire. Emmanuel Macron, les scénarios de juillet. Bardella : les secrets de son ambition. François Ruffin, un coup d'avance. Nous avons plongé le 9 juin dans un inconnu vertigineux. Edouard Philippe, le prétendant à contretemps. « L'individualisme égocentrique est responsable du populisme ».

Tout s'accélère pour le parti d'extrême droite, arrivé en tête au premier tour des élections législatives, qui appréhende l'exercice du pouvoir et une éventuelle accession à Matignon.

Dans son livre "Ce que je cherche", que "le Nouvel Obs" s'est procuré, le président du RN cherche à gommer son appartenance à l'extrême droite, en se présentant comme plus libéral que Marine Le Pen et en chantre de l'union des droites. Sans rien renier, en réalité, de ses obsessions identitaires et autoritaires.