Alors que les négociations pour former un gouvernement ont repris entre partis flamands et francophones, les partisans de l'unité du pays se mobilisent. Ce qui dérange certains.

Le 7 novembre 2007, les députés flamands ont voté en commission parlementaire pour la scission de l'arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvonde, contre l'avis des élus francophones. Cette décision ne sera pas effective avant l'examen de plusieurs recours, mais elle accroît la tension entre les communautés.

Le Flamand Yves Leterme a renoncé, le 1er décembre 2007, à former un gouvernement, faute d'accord sur une réforme des institutions. Pour l'essayiste francophone Jules Gheude, l'implosion du pays est inéluctable.

Le 20 mars 2008, plus de neuf mois après sa victoire aux élections, le chrétien-démocrate flamand Yves Leterme devient Premier ministre.

Certains Néerlandais, dont le populiste Geert Wilders, voudraient profiter de la crise politique en Belgique pour unir leur pays à la région néerlandophone voisine. Les deux entités sont pourtant très différentes.

Faute d'accord entre partis flamands et francophones sur une réforme des institutions, le Premier ministre Leterme a présenté sa démission. Dans cette crise sans fin, c'est désormais la place de l'Etat fédéral qui est en jeu.

A sept mois des élections régionales et européennes, un nouveau mouvement d'inspiration néonazie pourrait affaiblir le Vlaams Belang. D'autant qu'une autre formation vient mordre sur sa frange plus modérée

Le 28 décembre 2008, le chrétien-démocrate flamand a été chargé de former un nouveau gouvernement en remplacement du démissionnaire Yves Leterme. Mais, tant que les moeurs politiques ne changeront pas, la crise se prolongera