Farouche contempteur du chef de l'Etat et du « système », l'ancien chef du gouvernement dispose désormais d'un parti pour asseoir sa stature d'opposant.

Leader du parti d'opposition Talaï el-Horriyet, qui vient de décider de boycotter les prochaines législatives, l'ancien Premier ministre dresse un diagnostic sans concession de la crise dans laquelle le pays est plongé. Et pointe la faillite politique d'un pouvoir qui a atteint ses limites.

Candidat à l'élection présidentielle d'avril 2014, l'ex-chef du gouvernement met progressivement en place son dispositif de campagne.

Largement défait au scrutin présidentiel de 2004, l'ex-chef du gouvernement est de nouveau candidat à la magistrature suprême. Et recroisera le fer avec l'actuel chef de l'Etat le 17 avril 2014. Interview exclusive.

Candidat malheureux au scrutin du 17 avril 2014, celui qui se voyait comme le principal rival du président Bouteflika a beau contester les résultats, il lui sera difficile de rebondir.