De Barack Obama aux simples sympathisants, les soutiens naturels du président sortant ne cachent pas leurs inquiétudes face à sa candidature. La campagne de trop pour l’octogénaire.

Fini "America First", de Donald Trump. La nouvelle administration démocrate, aux forts accents "obamiens", annonce le retour d’un multilatéralisme d’establishment. Avec le nouveau président en petit cheval blanc.

La perspective d'un Congrès divisé soutient les marchés d'actions, qui peuvent espérer le meilleur des deux mondes. La transition entre Donald Trump et Joe Biden devrait profiter à une série de secteurs et, surtout, aux pays émergents

Joe Biden peut-il être ce président thaumaturge, capable de réduire les fractures du pays et de lui faire oublier ses vieilles cicatrices ? A-t-il les instruments nécessaires pour sauver une Amérique au bord du gouffre en janvier 2021 ? Locataire du Bureau ovale depuis cent jours, il affiche en tout cas sa résolution, manches retroussées, sur sa blouse blanche, brisant les crédo économiques des décennies passées au nom de la lutte contre la pauvreté. Pour l'instant, l'Amérique applaudit, le reste du monde aussi. Mais l'opération séduction ne peut durer qu'un temps.

Attaquée depuis le début de sa carrière, la vice-présidente a décidé de ne plus cacher ses ambitions. Son parcours jusqu’à la Maison-Blanche permet de mesurer les avancées des femmes en politique.

Pour reprendre le dialogue avec la nouvelle administration américaine, Téhéran devrait faire de nouvelles concessions. Inacceptable pour les conservateurs iraniens, qui ont le vent en poupe, estime "L'Orient-Le Jour", quotidien libanais. Un autre journal libanais, Al-Modon, estime, quant à lui que "Biden pourrait décevoir Téhéran".

Crise économique, chômage, défaite au Yémen... Non seulement le prince saoudien Mohammed ben Salmane cumule les échecs, mais il est mal perçu par le président Biden. Il lui faudra changer de méthode, ou quitter le pouvoir, analyse ce site. Sommaire. Washington sur une ligne dure avec Riyad. Avec Biden, Téhéran a les mains libres.

Voici les futurs collaborateurs du président élu. Leurs portraits par un initié.

Aux antipodes de son prédécesseur, le président américain fait profil bas et se contente de gouverner en misant sur ses années d’expérience – et sur la chance. Nul besoin d’être une superstar pour diriger le pays, estime ce chroniqueur du "Financial Times".

C'est le dilemme du nouveau président américain, car le départ de Trump du Bureau ovale ne signe pas pour autant la disparition de ses soutiens au sein du Parti républicain, et encore moins celle de ses nombreux électeurs. Et rien, pour l'instant, ne laisse penser que l'on va vers l'apaisement.

Ses Mémoires, "Tenir ses promesses", paraîtront en France le lendemain de son investiture. Le nouveau président des Etats-Unis les tiendra-t-il ?

Dans la nomination de ses ministres et ses premières décisions, le nouveau président cherche un difficile équilibre entre les factions progressistes et centristes de son parti.