Ce jeune auteur de Rio est la révélation littéraire de l'année 2018 au Brésil, salué pour sa langue savoureuse et inventive. Il nous raconte ici la genèse de son premier recueil de nouvelles.

La police brésilienne intervient pour "pacifier" les favelas en marge des villes. Cette guerre contre la criminalité se justifie par les promesses d'amélioration des conditions de vie mais, comme la mise sous tutelle des indigènes, elle contribue à la marginalisation des populations.

Jeune peintre bâlois, Jürg Kreienbühl est arrivé en France en 1955. Pendant vingt ans, ses sujets exclusifs ont été les bidonvilles de la banlieue parisienne et leurs habitants, au milieu desquels il vivait. Morbide et boulimique, il a exploré tous les territoires du dessin, surtout les plus noirs.

Juin 2015, XVIIIe arrondissement de Paris, aux jardins d’Eole, des dérapages marquent l’intervention de la police sur un campement de migrants en présence d’élus après que des personnes, quelques jours auparavant, sont restées sans solution à la suite du démantèlement d’un campement dans Paris, à la Chapelle. Novembre 2020, place de la République à Paris, des dérapages marquent l’intervention de la police sur un campement de migrants en présence d’élus après que des personnes, quelques jours auparavant, sont restées sans solution à la suite du démantèlement d’un campement à Saint-Denis.

Ce journaliste indien a assisté à une séance dans le parlement d’un bidonville en Inde du Sud. Et en raconte les bienfaits pour la communauté.

Comment à Rio de Janeiro, une statue de Michael Jackson est-elle devenue le symbole d'une nouvelle vague de violence entre police et narcotrafiquants ? Reportage dans la favela de Santa Marta jusqu'où résonnent les scandales de corruption au sommet de l'Etat brésilien.

La bourgeoisie et les touristes venaient s'y encanailler. Depuis les années 2010, Rocinha, le plus grand bidonville de Rio, semblait presque guéri de ses plaies, le trafic de drogue et la violence. Mais, en septembre 2017, la belle vitrine, symbole du succès de la politique de pacification des favelas, a volé en éclats, brisée par la reprise des hostilités entre gangs. Les balles volent, la police dérape, les morts s'accumulent, et la peur est revenue. Une faillite à l'image d'un Brésil qui peine à se défaire de ses vieux démons.

Wojciech Tochman signe avec "Eli, Eli" un des plus grands livres de non-fiction sur la misère.

Depuis six ans, dans cette favela brésilienne en banlieue de Sào Paulo, les femmes ont pris le pouvoir. Espaces de délibération non mixtes, exclusions des hommes les plus violents, autogestion ... Avec des outils inspirés par l'anticapitalisme et la théologie de la libération, elles forgent un îlot de résistance au pouvoir autoritaire et misogyne du président Bolsonaro... tout en bousculant les repères du féminisme occidental. Par et