C'est l'énergie la plus propre. Après des décennies de développement, énergéticiens, industriels et scientifiques préparent une nouvelle révolution verte.

Dans les océans, de minuscules bactéries produisent de grandes quantités d’hydrocarbures. Des chercheurs essaient de comprendre leur fonctionnement, pour, à terme, produire des biocarburants.

La forte hausse de la consommation d'agrocarburants en Europe, de 1,9 million de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2004 à 15,3 en 2017, n'a pas eu que des effets positifs en matière d'environnement. La superficie dédiée aux cultures énergétique des Etats membres a progressé, et cela a entraîné une hausse des matières premières importées es pays tropicaux, dont l'huile de palme. Certes l'Union européenne a pris la mesure de ce scandale écologique, mais elle peine désormais à faire marche arrière.

Outre l'électrique et l'hydrogène, certains acteurs du secteur s'intéressent aux carburants liquides de nouvelle génération, issus de la biomasse, pour réduire les émissions de CO2 dans les transports.

48 000 décès prématurés par an en France causés par les particules fines de l’atmosphère, 8 millions de tonnes de plastique déversées en 2010 dans les océans... Les chiffres sont là pour nous rappeler que la pollution due à notre mode de vie cause des ravages sur l’environnement et, in fine, sur notre santé. Véhicules hybrides ou tout électriques, biokérosène, bioplastique, carburant solaire, des solutions se profilent à plus ou moins long terme pour tenter de remplacer les ressources fossiles. Mais rien ne se fera sans un changement de politique et d’investissements. Sommaire.

Pourra-t-on encore voler en 2050 ? Pour répondre au défi du réchauffement climatique, l'industrie aéronautique fait le pari que oui, au prix d'immenses mutations technologiques.