Ethereum, le réseau de transactions décentralisé le plus connu après Bitcoin, a procédé à un changement du processus de validation des opérations. Résultat : une chute drastique de sa consommation d'électricité.

Le russo-canadien Vitalik Butterin a su percevoir le potentiel après la création de son propre blockchain, Etherum (géré par la Ethereum Foundation, basée en Suisse). D'autres entreprises de tout type pourraient s'y adosser, des services de paiements jusqu'aux jeux.

Les "crypto-monnaies", dont le bitcoin est la plus connue, sont un phénomène nouveau. En dépit de caractéristiques originales, il s'agit bien de monnaies. Mais leurs effets économiques sont indirects: le développement technologique qu'elles engendrent. Leur généralisation pourrait affecter la stabilité du système financier international.

Ces dernières semaines, une série de ventes a affolé les compteurs. Les objets de cette frénésie ? De banals contenus numériques (vidéos, images, tweets, memes...), soudain devenus précieux grâce à la technologie des NFT, qui permet de leur associer des certificats d’authenticité en vue de les commercialiser. Certains s’extasient devant ce juteux marché surgi de nulle part. D’autres crient à la bulle spéculative. Nous vous proposons dans les pages qui suivent d’explorer le phénomène.

De profonds bouleversements touchent la musique enregistrée depuis l’avènement de la numérisation, qui a permis la dématérialisation des oeuvres. Nous proposons un cadre général pour mieux cerner les défis à relever par les acteurs, en mobilisant une approche fondée sur le modèle d’affaires. Nous défendons l’idée qu’un nouvel écosystème de la musique est en train de se développer, nécessitant l’acceptation collective d’un "métamodèle d’affaires" pour fonctionner. Sommaire. Comprendre les transformations de l’industrie musicale : une approche par le modèle d’affaires.

Portée par la dynamique autour de la blockchain, la numérisation des actifs se développe dans de nombreux secteurs.

Une petite révolution a bousculé la foire d'art contemporain Art Basel Miami, en décembre 2021. Pour la première fois, l'univers parallèle des oeuvres numériques fondées sur les blockchains, les NFT et les cryptomonnaies y a fait son entrée. Un marché à la croissance foudroyante, souvent ignoré, parfois méprisé, par les galeries et les collectionneurs traditionnels. Peut-être plus pour longtemps.

A l'occasion de la sortie de son livre "Comprendre les NFT" en janvier 2022, l'auteur Laurent Gayard proposera cinq exemplaires sous la forme de NFT (non-fungible token), ces jetons encodés sur la blockchain et faisait office de certificat numérique, une première en France dans le secteur de l'édition.

Ce sont trois lettres nimbées de mystère que les spécialistes d'art les plus technophiles répètent en boucle : depuis un an, les "NFT"- sortes de jetons numériques faisant office de certificats de propriété pour des oeuvres virtuelles - agitent le milieu de la photo et de l'art contemporain. Cette bulle spéculative aux contours encore flous peut-elle s'élargir à d'autres champs ?

Les NFT (nun-fungible token, jeton non fongible) ont explosé en 2021. Les acheteurs auraient dépensé 41 milliards de dollars sur ce marché. Mais, ils déroutent parce qu'ils sont abstraits et font l'objet de critiques. Surtout, entre certificat d'authenticité et objets d'art virtuels et spéculatifs, ils soulèvent des questions sur la propriété numérique. Explications. Sommaire. Le mot de l'année : NFT. Les NFT : un marché de 40 milliards de dollars. Données chiffrées. Sources : "The Financial Times".

La blockchain constitue l'un des symboles du web 3.0 en 2022. Ce dernier fait de la décentralisation l'une de ses caractéristiques phares, où le pouvoir n'est plus détenu par quelques grandes entreprises et personnes influentes. La blockchain et ses applications (cryptomonnaies, NFT, etc.), qui fonctionnent justement sur un système décentralisé, s'inscrivent donc parfaitement dans cette approche. Les start-up proposant des services et infrastructures en lien avec ce "web3" se multiplient, persuadées qu'elles incarnent l'avenir. Mais la réalité est moins reluisante.