Daniel Mayer, qui fait la connaissance de Léon Blum à l'époque où il est journaliste au "Populaire", retrace ici les moments forts du Front populaire où les avancées sociales sont spectaculaires...

Arrivé au pouvoir dans un moment d'euphorie en juin 1936, le leader du Front populaire est très vite entravé. Premier socialiste et premier Juif président du Conseil, il est la cible d'attaques racistes et accusé de manquer de patriotisme par une extrême droite en plein essor. Le legs de ce Premier ministre éphémère a pourtant marqué durablement la vie politique française.

1935, 9 avril. Léon Blum ? Un homme à fusiller, mais dans le dos. Une phrase signée Charles Maurras, dans L'Action française. Blum échappera à la mort, mais pas à la violence physique.

En 1920, au congrès de Tours, les socialistes français doivent décider de l'adhésion de leur parti à l'Internationale communiste. Ce qui suppose de calquer leur organisation sur le modèle bolchevique.

Le ministre de l'Intérieur du Front populaire, maire de Lille, est pris pour cible par la presse d'extrême droite. Il n'y survivra pas. Mais à travers lui, c'est la République qui est visée... Révélations.

Le contrecoup du krach de 1929, les affaires exploitées par l'extrême droite, le réarmement allemand... la France des années 1930 est en crise.

Léon Blum fut la preuve vivante que la dignité n'est pas incompatible avec le combat et la fidélité politiques. Ilan Greilsammer lui consacre une biographie.

Dominique Missika fait le portrait de Thérèse, l'amour secret de Léon Blum.

Déporté de 1943 à 1945 à Buchenwald, le chef du Front populaire a envoyé à son fils 59 lettres, jusqu'alors inédites, où il raconte comment les livres et la musique l'ont sauvé de l'enfer.