Après un printemps difficile, l'édition repart sur les chapeaux de roue : 390 romans sont annoncés dans les librairies en deux mois. Emballements, déceptions, tendances, enquêtes... La rédaction de "L'Express", qui a passé son été sur les pages, décrypte le millésime 2017. Cette semaine, la production française. Sommaire. Nos coups de cœur. Nos déceptions.

Ils ont tout juste 30 ans. Ils écrivent des romans corsaires. Comme eux.

C'est l'histoire d'un « homme anonyme et quelconque », dont le « visage n'est sur aucun tableau, sur aucune gravure, dans aucun livre d'histoire ». Pire, « de toutes /es archives de son siècle, la France ne conserve de lui qu'une seule photographie» et «personne n'entoure de légende sa discrétion ni de grandeur sa maladie ». Pourtant, son génie devait, un jour ou l'autre, être mis à l'honneur. Il était donc temps de réhabiliter Augustin Mouchot (1825-1912) et, avouons-le, nous étions jusqu'alors peu à connaître son nom.

Avec son roman "Héritage", il a été l'un des auteurs en vue de la rentrée, son charme et son bagou faisant des étincelles partout où il était invité. Portrait d'un grand illusionniste chez qui on ne sait jamais quand s'arrête la vérité et où commence la fiction.

Féru de réalisme magique, le romancier franco-vénézuélien a signé en cette rentrée "Le Rêve du jaguar", où il réinvente l'histoire familiale du côté de sa mère. Nous sommes allés rencontrer ce conteur plus latino que nature chez lui. A Toulon.

L'écrivain franco-vénézuélien fait un carton avec son roman "Le Rêve du jaguar". Portrait du plus truculent des jeunes auteurs actuels.