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Border

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Tod Browning avait raison : ce n'est pas à nous d'intégrer les monstres dans notre société, c'est à eux de nous tolérer. C'est l'un des thèmes de cet étrange film, réalisé par un jeune cinéaste iranien immigré en Suède à l'âge de 22 ans. Son premier long métrage, "Shelley" (2016), était un film d'horreur où une jeune roumaine, mère-porteuse d'un couple de suédois, était envoûtée par une force maléfique venue des profondeurs de la forêt. Border s'inscrit dans la même veine de réalisme fantastique, explorant les zones d'ombres de cette Suède au «modèle» tant vanté. Sommaire. Les amours trolls.
Numéros de page :
pp.40-41

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Un polar féministe ? Une fable sociale sur le statut des minorités ? Un conte nordique ? "Border" ("Grans") a le mérite rare de dérouter son spectateur presque à chaque scène. Plonger dans les eaux froides du film, c'est entrer dans une zone de trouble sensoriel, de fusion charnelle avec la nature et de perturbation sexuelle qui a valu à ce deuxième long métrage d'un cinéaste iranien installé entre Suède et Danemark le prix Un certain regard au dernier festival de Cannes. Notre rencontre avec Ali Abbasi fut elle aussi surprenante.
Numéros de page :
pp.12-19

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Bulletin : Première 492
Véritable choc, "Border" n'est absolument pas une leçon d'humanité ou de tolérance envers les monstres. Film de peur qui choque et qui dérange, il exprime l'essence même du fantastique.
Numéros de page :
pp.96-97

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Histoire d'amour passionnelle entre deux êtres monstrueux à la lisière du monde animal, "Border" est un des rares chocs du dernier festival de Cannes et a remporté le prix Un certain regard. Rencontre avec Ali Abbasi.
Numéros de page :
pp.52-57