Le torchon brûle entre Paris et Kigali depuis la mise en cause du président rwandais par le juge Bruguière. Certains voient là le symbole d'une ère nouvelle entre le continent africain et l'ancienne métropole.

Candidat UMP dans le Lot-et-Garonne, Jean-Louis Bruguière imperssionne la presse australienne. Le quotidien "The Age" retrace le parcours de ce proche de Nicolas Sarkozy.

Dans son ordonnance sur la culpabilité présumée de Paul Kagamé dans l'attentat contre l'avion du président rwandais, le 6 avril 1994, le juge français se livre, en filigrane, à une troublante réécriture de l'histoire du génocide rwandais.

Il était le symbole de l'antiterrorisme à la française. Il tutoyait les grands de la planète. Après vingt ans à la 14e section, Jean-Louis Bruguière se présente dans le Lot-et-Garonne sous l'étiquette UMP.

Le juge Bruguière accuse le président rwandais d'être impliqué dans l'attentat contre l'avion du président Habyarimana, qui fut suivi par le génocide.

Les auteurs de l'attentat contre le président Habyarimana qui marqua le début du génocide, c'était Kagamé et ses proches. Patatras ! Le témoin clé se rétracte. Et l'enquête qui depuis dix ans empoisonne les relations entre Paris et Kigali est à reprendre de zéro.

Point de départ du génocide, le télégramme revendiquant l'attentat contre le président Habyarimana aurait été un montage.