Béji Caïd Essebsi a officiellement pris ses fonctions le 31 décembre 2014. Son élection à la tête du pays est l'aboutissement d'un processus de transition où le dialogue fut le maître mot.

Conscient d'avoir manqué ses débuts, Béji Caïd Essebsi à procédé à une série de nominations qui marquent l'ouverture d'une nouvelle séquence. Décryptage.

Membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, l'ancien patron de Nessma TV dévoile les dessous d'une crise interne qui va bien au-delà d'un désaccord autour d'un remaniement du gouvernement.

Tout le monde annonce le départ du premier ministre, Habib Essid, depuis de longues semaines. On le dit même en disgrâce auprès du chef de l'Etat. Qu'en est-il vraiment et quel est son bilan ?

Jeune, assuré et détaché des luttes de clans. Tel est le profil du successeur de Habib Essid à la tête du gouvernement. Surtout, le nouveau venu bénéficie de la confiance du président : un atout non négligeable après des mois d'hostilité larvée entre le Palais et la primature.

Dans la formation du gouvernement d'union nationale de Youssef Chahed, les choix du chef de l'Etat ont été déterminants. Surprises, départs, visages inattendus... Tout ce qu'il faut savoir sur la nouvelle équipe au pouvoir.

Amorcée par Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi, la détente entre Nida Tounes et Ennahdha marque un tournant. Et pourrait conduire, à court terme, à une recomposition du pouvoir exécutif.

L'un se présente à la présidentielle, l'autre pas. A 87 ans et 73 ans, Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi sont les deux hommes politiques qui comptent le plus en Tunisie. Le rôle des femmes, la religion, le projet politique, tout les oppose, et pourtant ils devront peut-être gouverner ensemble...

Luttes internes, démissions, doutes sur l'éligibilité de son fondateur... Le mouvement de Béji Caïd Essebsi est entré dans une zone de turbulences. Mais reste au coude à coude avec Ennahdha dans les sondages.

Grand favori de la présidentielle du 23 novembre 2014, Béji Caïd Essebsi, qui va sur ses 88 ans, devra en découdre avec un nouveau rival : l'ex-gouverneur de la Banque centrale.

Avec 40% des suffrages au premier tour, le leader de Nidaa Tounes reste le favori de la présidentielle. Soucieux de restaurer "le prestige de l'Etat", il devra au préalable en découdre avec Moncef Marzouki, son exacte antithèse. Un duel symptomatique des antagonismes et des clivages qui traversent une société moins homogène qu'on veut bien le croire.