Le constat a été maintes fois dressé : le déficit endémique de capitaux et de fonds propres freine le développement des PME françaises, et hypothèque la croissance de demain. Malheureusement, la mentalité française, qu'il s'agisse des différentes autorités ou des entrepreneurs eux-mêmes, n'a pas encore intégré le fait que l'accès à un premier marché boursier, non réglementé, serait une solution idéale de financement, en complément ou en substitution du private-equity.

Décryptage, début 2012, du recul, en France, du capital risque et des sources de financement alternatif qui s'organisent en réponse à la désaffection du private equity. Le capital-risque, né en retard en Europe et en France par rapport aux Etats-Unis a considérablement changé de dimension au cours des 20 dernières années, représentant une cinquantaine de sociétés actives en France. Si leurs investissements ont progressé de 12% au premier semestre 2011, les levées de fonds quant a elles ont plongé de presque 70%.

Recours croissant des PME françaises qui veulent gagner en taille, aux fonds d'investissement en capital-développement (segment du capital-investissement), actuellement en plein essor : +14% en moyenne par an depuis 2000. Une option qui passe par une bonne compréhension du caractère collaboratif d'un tel projet, qui implique plusieurs acteurs. Entre ce qu'il apporte, ce qu'il empêche et ce qu'il implique, le dirigeant doit jongler avec de nombreux éléments pour montrer de la souplesse tout en maintenant le cap qu'il s'est fixé.

Rencontre, en mai 2013, avec Patricka Sayer, Président du directoire d'Eurazeo (société d'investissement française) et auteur des ″100 mots du capital-investissement″ qui s'exprime sur les difficultés à exercer le métier de capital-investisseur dans un contexte économico-politique hostile, en prenant l'exemple de son entreprise, en France. Des conditions difficiles qui proviennent en partie de la réticence des fonds souverains, des projets de taxation de la loi de finance, de l'absence de fonds de pension, etc.

Les petites et moyennes valeurs battent les grandes à plate couture depuis douze ans.

Volonté du Président de la République, François Hollande, en 2013, de mobiliser l'épargne des Français placée dans des comptes d'assurance-vie pour soutenir les entreprises et relancer l'économie française. Le défi est de taille : il s'agit de convaincre les souscripteurs de transférer leur épargne depuis les fonds en euros, qui garantissent le capital, vers des fonds en unités de compte, investis sur des actions. Création de fonds euro-croissance, instauration de contraintes pour les épargnants les plus aisés... plusieurs pistes sont envisagées.

Court dossier portant sur l'attrait et les spécificités des petites et moyennes capitalisations. Moins sensibles aux chocs exogènes, davantage exposées à la croissance de la zone euro, elles sur-performent depuis plus de 15 ans les grandes capitalisations, en cycle baissier comme en cycle haussier. Et ce, d'autant plus en période de reprise et de croissance économique, si l'on s'en fie à l'évolution des marchés boursiers depuis les années 2000. Avec un début d'année mouvementé, 2016 devrait néanmoins être une bonne année pour les petites et moyennes capitalisations.

Les ménages confient majoritairement leur épargne à des intermédiaires financiers, sans connaître l'usage des montants collectés. Telle n'est peut-être pas leur préoccupation première. Mais cherche-t-on vraiment à les sortir de l'ignorance ?

Pour aider au développement des petites entreprises, le gouvernement propose une série de mesures. Que faut-il en penser ?

Le financement des petites et moyennes entreprises (PME) est l'objet de nombreux débats, en particulier la question de l'insuffisance des ressources financières auxquelles ces dernières peuvent accéder. Ce problème de financement s'explique par les caractéristiques économiques, financières et comportementales des PME, mais également par les particularités des structures du système financier. Les PME doivent en effet souvent faire face à un déficit d'information concernant les possibilités de financement offertes par les banques.