Une méthode naturelle et efficace, élaborée par le psychiatre américain Milton Erickson, pour mincir et garder la ligne. Elle permet d'acquérir de nouvelles habitudes alimentaires saines pour garder son poids d'équilibre et de distinguer la faim émotionnelle de la faim physiologique.

Le philosophe s'interroge sur l'irruption du capitalisme dans le socialisme. Alors que les sociétés humaines ne sont plus unies par le lien du partage, le seul espace commun est celui régi par le droit. On assiste donc à une juridicisation de la vie commune. ©Electre 2018

Une analyse du fonctionnement européen inspirée du concept de révolution passive développé par A. Gramsci. D. Fusaro dépeint une Union européenne dans laquelle l'Etat s'est effacé au profit du capital : privatisations, coupures dans les dépenses publiques, précarité du salariat, réduction des droits sociaux, etc. Il soutient l'idée d'une défense des peuples et du travail. ©Electre 2016

Au cours d'un dialogue entre un père et sa fille, l'auteur propose un voyage à travers les différents projets de systèmes économiques connus comme des alternatives au modèle capitaliste. Il utilise les outils développés par les sciences sociales contemporaines pour identifier les forces et les faiblesses de chacun. ©Electre 2019

Publié pour la première fois en 1920, cette oeuvre s'insère dans un cycle politique caractérisé par un vaste mouvement révolutionnaire. Lénine y critique les positions adoptées par une partie des communistes de la IIIe Internationale qui, au nom de la pureté idéologique, se privent des tribunes offertes par la démocratie parlementaire.

Le théoricien propose une relecture de Marx, élaborant une critique radicale du capitalisme à contre-courant du marxisme traditionnel. Il explique que le travail n'est rien d'autre que la substance du capital et que ce qu'il fabrique n'est pas de la richesse. Il remet en question l'organisation de la production, ses modalités techniques ainsi que ses conséquences sociales et environnementales. ©Electre 2020

« Le capitalisme tend à se répandre sur le globe et à détruire toutes les autres formes économiques, n'en supportant aucune à côté de lui. Et pourtant il est en même temps la première forme économique incapable de subsister seule, à l'aide de son seul milieu. Ayant tendance à devenir une forme mondiale, il se brise à sa propre incapacité d'être cette forme mondiale. Il offre l'exemple d'une contradiction historique qui, à un certain degré de développement, ne peut être résolue que par l'application des principes du socialisme, c'est-à-dire par une forme économique qui est par définition une forme mondiale harmonieuse, fondée sur la satisfaction des besoins de l'humanité travailleuse. » Ouvrage majeur de Rosa Luxemburg, écrit en 1913, L'Accumulation du capital est le premier texte de l'économie politique marxiste à formuler une théorie d'ensemble de l'impérialisme. En montrant la nécessité inscrite au coeur du mode de production capitaliste de s'étendre à l'échelle du monde en asservissant des territoires non capitalistes et leurs populations, il éclaire les mécanismes qui allaient bientôt déclencher la grande guerre pour le repartage du monde.

Pourquoi devons-nous travailler ?Paul Lafargue (1842-1911), penseur socialiste, tente de comprendre l'amour absurde du travail, « cette étrange folie qui possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste ».  Relire Le Droit à la paresse nous rappelle que la liberté d'employer le temps est fondamentale.

« Ma femme, qui n'a plus d'argent pour se farder et se déguiser le visage, m'apparaît dans toute sa laideur. Mon fils, élevé pour ne rien faire, ne comprend même pas l'étendue de mon malheur, – l'idiot! –, les yeux de ma fille coulent comme deux fontaines au souvenir des mariages manqués. » Farce délirante et parodique, le texte de Lafargue est un pur régal: le combat pour la justice sociale s'y avère compatible avec l'humour et l'impertinence. Prémonitoire, il anticipe la financiarisation du monde. Un petit texte réjouissant et incroyablement d'actualité, enrichi par les Souvenirs personnels de Lafargue sur Karl Marx. Le destin de Paul Lafargue (1842- 1911) est indissociablement lié à celui de Karl Marx, dont il a épousé la fille, Laura. Leur vie sera consacrée à la défense de la cause ouvrière.

Comment et quand le monde a-t-il basculé dans ce système que l'on appelle « capitalisme » ? C'est dans cette discussion que s'inscrit le Brenner Debate, du nom de l'historien américain Robert Brenner. À l'origine de ce débat important parmi les historiennes et historiens du capitalisme, les travaux de Robert Brenner ont exercé une influence majeure sur le développement de la pensée marxiste à partir des années 1970. Dans une première partie, François Allisson et Nicolas Brisset retracent et contextualisent les principales étapes de ce débat ayant mené aux travaux de Robert Brenner. Les auteurs montrent ainsi que la manière d'aborder l'histoire du capitalisme est intimement liée au regard que l'on porte sur ce système économique. Une seconde partie propose la traduction inédite d'un article de Robert Brenner paru en 2007, « Propriété et progrès : quand Adam Smith faisait fausse route », qui constitue, de l'aveu même de son auteur, la version définitive de son argument développé en 1976. Cet ouvrage est une porte d'entrée sur la pensée d'un économiste méconnu dans l'espace francophone, qui pourtant mérite, au regard de son importance dans l'historiographie anglo-saxonne, toute notre attention.