Renaître de ses cendres, c'est le mouvement qui a toujours hanté Leos Carax, dans ses premiers films comme dans ″Holy Motors″, film de l'année 2012.

Cas d'espèce avec « Holy Motors » de Leos Carax, dont la productrice, Martine Marignac (Pierre Grise Productions), affirme qu'elle n'aurait pas pu le financer avec l'extension de la convention collective.

Elle est Odette de Crécy dans "Le Temps retrouvé" et Marie dans "Pola X", mais elle ne fera que passer au Festival.

Leos Carax n'avait pas réalisé de film depuis treize ans et les producteurs se détournaient de lui. Le tournage et le montage de ″Holy Motors″ ressemblent à un cauchemar. Pascal Mérigeau les dévoile pour la première fois.

Si, huit ans après "Les amants du Pont-Neuf", le retour de Leos Carax avec "Pola X", film déroutant et singulier, va forcément susciter le débat, l'unanimité se fera en revanche autour de son interprète, Guillaume Depardieu, plein de fièvre et d'énergie.

Adulé dans les années 80, banni la décennie suivante, le cinéaste français, à jamais associé au fiasco des ″Amants du Pont-Neuf″, revient avec ″Holy Motors″, en compétition à Cannes.

L'alter ego de Leos Carax incarne onze personnages dans ″Holy Motors″, présenté à Cannes. Le film évoque les trente années de collaboration entre les deux hommes.