Il lui aura fallu des années pour forcer l'intérêt du «Monde», quotidien de référence qui se défiait des images comme de la peste. Et, par la suite, des années pour illustrer l'actualité sur sa une : «illustrer», c'est rendre «illustre», mais aussi «orner» et, mieux encore, «éclairer».

C'est un doux géant de quatre-vingt-sept ans au rire d'enfant et au coup de crayon comme on en fait plus. Il a collaboré à plus de soixante magazines et journaux, certains éphémères, d'autres, centenaires, comme "Le Canard enchainé" où il dessine depuis 1971. Cette longévité lui a permis de croquer les politiques, les généraux, les fanatiques en tout genre. Mais Jean-Marie Kerleroux, c'est aussi et surtout une attention particulière aux anonymes avec des gueules pas possibles autant qu'aux animaux, aux arbres, aux plantes, aux insectes.

"Dada" met en lumière le parcours étrange et atypique d'André Lenormand, dit "Len", artiste autodidacte, à travers une biographie en BD et la présentation du tableau "Les filets bleus" réalisé en 1949.

Dix ans après l'attentat de Charlie Hebdo, le métier de dessinateur de presse apparaît de plus en plus menacé. Entre la précarité économique et la crainte des polémiques, la profession s'interroge.

Le 7 janvier 2015 débutait dans les locaux de "Charlie Hebdo" une vague d’attentats qui a profondément marqué l’Hexagone, écrit la presse étrangère.

Malgré les mesures de sécurité et la litanie de menaces, de jeunes journalistes et dessinateurs ont choisi de travailler pour le journal, fiers de perpétuer « l'esprit Charlie ».