Tirant les enseignements du mouvement des Gilets jaunes, Bernard Cazeneuve, dans un article paru dans "Le Débat", affirme que le projet écologique ne saurait se déployer sans s’inscrire dans les principes de la République sociale : l’aspiration à la liberté, le combat pour l’égalité, une conception active de la citoyenneté, une capacité de projection collective portée par l’Etat mais aussi les collectivités territoriales.

Tobie Nathan vient de publier "les Ames errantes" (L'Iconoclaste), livre écrit dans la continuité de son rapport commandé par l'Etat sur la radicalisation. En 2014, il a en effet rencontré et parlé avec des dizaines de jeunes gens signalés par leurs familles ou leurs enseignants. Le psychologue s'était dans ce cadre entretenu plusieurs fois avec Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, lequel vient pour sa part de publier "Chaque jour compte". Il y raconte ses cent cinquante jours à Matignon.

Ses phrases, polies comme des galets, plutôt longues, au service d’une pensée parfaitement articulée, servies par un verbe aussi maîtrisé qu’élaboré, expliquent et veulent convaincre en jouant sur le registre fin et subtil. Avec une voix davantage familière des ambiances feutrées des cabinets ministériels que des préaux d’école. Et une allure des plus british qui fleure son Savile Row. Ce proche de Laurent Fabius, qui fut tout le contraire d’un homme d’appareil avant d’être un élu, est devenu au fil de sa carrière politique un intime de la chose juridique et des arcanes du droit.

L'ancien Premier ministre revient clairement dans le jeu politique et vise 2022. Il soigne ses sorties et ses soutiens.

La récente attaque à la préfecture de police, les attentats de 2015, Rémi Fraisse, l'arrogance... A l'occasion de la sortie de son ouvrage "A l'épreuve de la violence", sur sa première année à Beauveau, l'ancien ministre de l'Intérieur se livre comme rarement.

L'ex-chef de l'Etat et son ancien Premier ministre se disent amis. A l'aube de l'élection présidentielle de 2022, ils pourraient devenir rivaux. Enquête.

Loin de ses activités politiques, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve est un fin lettré, qui connait sur le bout des doigts l'oeuvre de François Mauriac. Dans le bref essai qu'il publie aujourd'hui sur l'auteur du "Bloc-notes", il s'interroge avec élégance et nostalgie sur l'enfance, le déracinement et la liberté.

La liberté, la cancel culture, le droit à la seconde chance... A travers la vie et les écrits de l'auteur du « Bloc-notes » auquel il consacre un livre, l'ex-Premier ministre explore ces thèmes d'actualité.

Depuis quelques jours, la controverse enfle, qui interroge sur le fonctionnement même de notre République. "L'Express" veut alimenter la réflexion. L'entretien se conclut par deux tribunes, celle du sénateur LR Philippe Bas intitulée "Loi immigration : la démocratie bafouée" et celle de Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre "Quand l'Etat de droit vacille".

En retrait de la vie politique, l'ex-Premier ministre confie son inquiétude pour le pays et la gauche, et clame son envie d'être ''utile".

L'ex-ministre de l'Intérieur rassemble autour de son projet social-démocrate. En vue d'une candidature à la présidentielle de 2027 ?

L'ancien Premier ministre socialiste sort du silence et annonce la création d'un mouvement politique pour « relever le défi » face à l'extrême droite.