Ce n'est pas parce qu'il est faible qu'il n'est pas courtisé : droite et gauche cherchent la clef du second tour des élections municipales chez François Bayrou.

Présidentielle. Candidature unique ou renfort d'un centriste ? Sarkozy gamberge.

Centre. Trois candidats pour un fauteuil. La bataille est ouverte.

Ce pourfendeur obstiné de la dette perturbe le match Hollande-Sarkozy.

Il se confie au « Point », prépare sa traversée du désert et se pose plus que jamais en recours.

Il veut refonder le centre droit en puisant dans les valeurs démocrates-chrétiennes.

Le maire de Neuilly veut défendre jusqu'au bout les idées du centre droit.

″Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là.″ Victor Hugo résume bien la semaine des centristes. Ils sont trois à vouloir capter l'électorat modéré : François Bayrou, Hervé Morin et Jean-Louis Borloo. Aucun d'eux n'a encore abordé la question du programme.

Le PS la joue unitaire en dépit de la primaire, les centristes perdent maroquins et repères. L'hyperprésidence fait long feu et les affaires embrasent les hautes sphères. 2010, ou l'état de la désunion.

Dans le nouveau couple qui va régner sur le centre, l'état des forces est, sur le papier, à l'avantage du second. Mais le premier a de la ressource et ne résistera pas à lancer une OPA.