Les tout-petits ont longtemps été considérés comme des êtres soumis à leurs seules pulsions, ancrés dans le présent. Observations et expériences récentes montrent cependant que les très jeunes enfants sont dotés de capacités d'imagination et de déduction qui font de leur interaction avec le monde une expérience riche et spécifique, clé de l'apprentissage. Au coeur de ces capacités : une forme de conscience très particulière.

Plusieurs techniques permettent désormais d'ouvrir un passage dans le système de protection du cerveau. Elles préfigurent une meilleure efficacité des traitements contre certaines maladies du système nerveux central.

Des zones du cerveau qui traitent nos émotions sensorielles stockent aussi les informations à long terme.

En janvier prochain, l'Académie des sciences rendra son premier rapport sur l'effet des écrans sur le cerveau des enfants. Il sera assorti, nous promet-on, de suggestions de cours destinés aux jeunes utilisateurs. Ces modules sont en phase de test à l'heure où nous bouclons et, bien sûr, rien ne filtre sur leur contenu ! C'est dire si la question de l'impact du Net sur notre cerveau est au coeur des préoccupations. Les scientifiques se sont emparés du sujet, bien sûr. Les résultats publiés sont encore peu nombreux.

La plupart des tabacologues pensaient que chaque bouffée de cigarette provoquait un afflux massif et bref de nicotine dans le cerveau. Ce n'est pas le cas.

Des neurones spécialisés dans l'identité des individus ont été découverts chez les macaques.

Ausculter l'intérieur de la boîte crânienne comme on sonde les entrailles de la Terre. Tel est le principe de la méthode d'imagerie mise au point par une équipe de l'Inserm et qui ouvre la voie à un examen non invasif.

S'immerger dans la nature réduit le stress et améliore les performances cognitives. En Corée du Sud, il y a désormais des "forêts thérapeutiques".

L'académicienne dévoile le rôle de cellules indispensables au développement du cerveau. Un film à voir sur notre site sciencesetavenir.fr.

Les comportements déviants de certains jeunes enfants ont-ils une origine biologique ? On aurait alors raison de les dépister. Pour Catherine Vidal, la notion même de plasticité cérébrale met ce dessein à mal.

La fonction précise des régions frontales du cerveau est longtemps restée obscure. De même s'est-on beaucoup interrogé sur le mystérieux hémisphère droit. De là à penser qu'il existerait sous notre boîte cranienne un gisement sous-exploité d'intelligence et de créativité, il n'y avait qu'un pas.