Sommaire. La périlleuse odyssée du biopic à la française : à propos de "L'Odyssée" de Jérôme Salle ; "Cézanne et moi" de Danièle Thompson et "La danseuse" de Stéphanie Di Giusto. Autres titres recensés : "Sully" de Clint Eastwood ; "Baccalauréat" de Cristian Mungiu ; "Dernières nouvelles du cosmos" de Julie Bertuccelli.

Cézanne accepte mal l'image que lui renvoie le Claude Lantier de Zola dans "L'Oeuvre". Désaccords sur fond de susceptibilité.

Entre Cézanne et Zola, ce fut une amitié hors du commun qui n'eut de cesse de nourrir l'oeuvre picturale de l'un et le travail romanesque de l'autre. Et que racontent, avec passion, jusqu'à la rupture finale, un film inspiré et une correspondance inédite.

Avec "Cézanne et moi", en salle le 21 septembre 2016, la réalisatrice sort du registre comique sans pour autant s'éloigner du cinéma grand public.

C'est l'histoire d'une amitié aussi profonde que tumultueuse pleine de hauts, de bas, d'encre et de nuances : Danièle Thompson tire de cette palette de sentiments un film parfaitement réussi.

Parce qu'elle a longtemps contribué à l'écriture des films de son père, Gérard Oury, parce qu'elle veille depuis qu'elle est passée à la réalisation, avec "La Bûche", à conférer à ses films une certaine fantaisie, beaucoup considèrent Danièle Thompson comme étant avant tout au service de la comédie.