Alain Kramer est un homme tout ce qu'il y a de plus sérieux et de plus normal : avocat, marié, père de deux enfants... Mais il se réveille un jour dans son salon, sans la mémoire de ce qu'il lui est arrivé, nu avec un autre homme, qui n'est autre que son collègue de bureau. Aucun des deux hommes ne parvient à se souvenir de comment ils en sont arrivé ici. Les choses se compliquent encore lorsque arrive la femme de Kramer, pour le moins surprise, inquiète et inquisitrice. Devant cette situation incompréhensible, Kramer va tout faire pour sauver son couple... jusqu'à quel point ?

"L'Ouest solitaire" est une pièce étrange. Etrange par sa situation : deux frères ennemis qui vivent ensemble sous le même toit se disputent le maigre héritage d'un père qui vient de mourir d'un coup de fusil. Etrange aussi par la langue des personnages, sort de parler populaire et primitif qui ne sonne ni comme du langage courant, ni comme de la littérature. Etrange enfin par cette manière, qui est peu familière au théâtre français, de manier l'humour noir sans retenue, de mêler le sordide et l'excentricité, l'ironie et le tragique...

Harold a dix-huit ans. C'est un jeune homme de bonne famille, riche et oisif, qui s'ennuie dans une société dont il cherche par tous les moyens à déjouer les codes : ses passe-temps favoris sont les enterrements et la mise en scène de suicides spectaculaires pour faire réagir sa mère. Il rencontre Maude, une idéaliste de presque quatre-vingts ans, désargentée, qui aime "emprunter" des voitures et poser nue. Une relation particulière naît entre eux, sous le signe de la curiosité, puis de l'affection, et enfin de l'amour. Harold a peur de vivre, Maude lui fera aimé la vie.

Anne essaie tant bien que mal de s'occuper d'André, son père, que sa mémoire défaillante rend de plus en plus dépendant. Les aides-soignantes qui se succèdent auprès de lui, découragées par son caractère irascible, ne lui sont d'aucun secours.

André Antoine, le grand directeur qui donna son nom au théâtre et qui accueille aujourd'hui ″Une Heure de tranquillité″, écrivait que la mise en scène est ″l'art de dresser sur les planches l'action et les personnages imaginés par l'auteur dramatique″. Il y a dans cette formule autant de simplicité que d'exigence et d'humilité.

Stephen Bellamy est le jeune, ambitieux et séduisant attaché de presse du gouverneur Morris, candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine. La politique reste pour lui un combat qui doit demeurer juste et oeuvrer au bien commun. Mais la campagne des primaires met ces idéaux à rude épreuve : la course pour remporter les voix des électeurs est serrée et il faut gagner. Les protagonistes vont devoir faire des compromis, parfois même être confrontés aux trahisons. Dans le jeu de la conquête du pouvoir, pourront-ils demeurer fidèles à leurs engagements ?

Un soir, en rentrant chez eux, monsieur et madame Prioux découvrent avec stupéfaction qu'un certain Momo s'est installé chez eux et prétend être leur fils. Il est revenu chez ses parents pour leur annoncer son mariage. Les Prioux, qui n'ont jamais eu d'enfant, tombent des nues. D'autant que tout semble prouver que Momo est bien leur fils . ..

André (Robert Hirsch) et Madeleine (Isabelle Sadoyan) vivent ensemble depuis plus de cinquante ans. Si bien qu'ils ont fini par devenir un seul et même être, cimenté par la tendresse et par le temps. Mais le temps semble à l'orage, et l'avenir est incertain. Conscientes de cette difficulté, leurs deux filles viennent passer le week-end chez eux pour les aider à trouver une nouvelle organisation. Mais personne ne semble envisager l'avenir de la même façon.

L'un, immense comédien, a 91 ans. L'autre, l'un des acteurs les plus cotés du théâtre privé, n'en a que 37. Mais le plus décoiffant n'est pas forcément celui qu'on croit.