Outre-Rhin, un intellectuel musulman passionné par la peinture chrétienne regarde d'un oeil neuf les tableaux du Caravage ou de Rembrandt et en dégage l'étonnant portrait d'une religion dont le sens vaut pour tous.

L'histoire et la géographie tracent une limite bien réelle entre l'Afrique côtière et l'Afrique de l'intérieur, qui marque aussi une division religieuse entre chrétiens et musulmans.

En 622 surgit une nouvelle religion, guidée par un prophète que les chrétiens appellent Mahomet. Peu à peu, l'islam est perçu en Occident comme un châtiment divin. Un argument de plus pour relancer les chevaliers dans la vaste entreprise des croisades.

Kidnappé en 2007 par un groupe armé à Mossoul et désormais réfugié au Kurdistan irakien, ce prêtre syriaque catholique continue de résister par sa seule présence au fanatisme.

Longtemps, on en a parlé comme d'un combat légitime : le pape lui-même n'avait-il pas exhorté les chevaliers à se croiser ? Saint Louis ne s'était-il pas sacrifié ? Puis, le temps des contestations est arrivé. La prise de Jérusalem n'avait été qu'une boucherie, les Francs avaient même porté le glaive contre des peuples chrétiens. Aujourd'hui que les passions se sont apaisées, le moment est venu de revisiter ce mythe

Comment expliquer la présence d'emprunts bibliques dans le livre sacré des musulmans ? Le Coran a-t-il plusieurs sources ? Pour éclairer ces enjeux, deux grands spécialistes débattent.