Les élections du 7 mars 2004 ont créé une nouvelle situation politique dans le pays : après une longue absence, le parti de la Nouvelle Démocratie revient au pouvoir.

L'idée d'une fédération bicommunautaire pour régler la division de l'île semble perdre du terrain. Certains pensent aujourd'hui à appliquer le statut de Taïwan à la partie sous occupation turque.

Malgré le refus turc d'ouvrir totalement ports et aéroports au trafic chypriote grec, les négociations d'adhésion ne sont pas gelées. Mais, vue d'Athènes, la valse-hésitation entre les Vingt-Cinq et Ankara n'est pas terminée.

Les négociations entre les parties grecque et turque sur l'avenir de l'île, qui ont débuté le 3 septembre 2008, s'annoncent difficiles. Mais, sur le terrain, les initiatives locales pour développer les relations entres populations fleurissent

Depuis 1878, le destin de Chypre s'inscrit dans un triangle tragique entre Grecs, Turcs et Anglais, où se mêlent inlassablement politique internationale, considérations stratégiques, imaginaires insulaires... La réouverture, le 3 avril 2008, de la rue Lédra, principal axe nord-sud de Nicosie avant le partage de la ville en 1963, annonce-t-il la réconciliation de l'île ?

Une nouvelle proposition téléguidée par Ankara relance la discussion sur l'avenir de l'île divisée. Et la referme aussitôt.

Ce mois-ci, dix pays - dont huit de l'ancien bloc soviétique - rejoignent l'Union européenne. L'Europe élargie rivalisera-t-elle avec les Etats-Unis en tant que superpuissance économique ?

Chypre est entrée dans l'Union européenne le 1er mai 2004. Amputée de sa partie nord occupée par l'armée turque depuis 1974. Retour sur les origines d'un conflit plus ancien qu'on ne le pense entre Grèce et Turquie.

Chypre est entrée dans l'Union européenne le 1er mai 2004. Sans que soit réglée la question de la division de l'île entre les populations orthodoxe (grecque) et musulmane (turque).

Septembre 2008 marque la reprise des pourparlers directs en vue de réunifier Chypre. En 2004, le non des Chypriotes grecs au plan de réunification soumis par les Nations unies (et approuvé par les Chypriotes turcs) avait paralysé le processus de paix. Divisé depuis 1974, le pays était néanmoins entré dans l'Union européenne