Alors que la qualité des films est de plus en plus critiquée et que certains spectateurs boudent les salles, l'inflation du montant des cachets octroyés aux acteurs les plus populaires suscite le débat dans le pays.

Le cinéma de Hong Kong vit les heures les plus sombres de son histoire : baisse de fréquentation des salles, fuite des cerveaux, survie précaire des indépendants...

La Cinémathèque française et le Festival des trois continents présentent, sous des formes un peu différentes, un vaste panorama de cette cinématographie encore largement méconnue.

Depuis l'historique expédition d'Olivier Assayas et Charles Tesson à Hong Kong en 1984, il est devenu d'usage aux "Cahiers" de rendre compte régulièrement de la situation du cinéma chinois. Le plus récent dossier, "Made in China", date de 1999. Depuis, le cinéma chinois a connu la lame de fond du numérique : raz de marée de réalisateurs "officieux" plutôt qu'underground, essor fulgurant de la piraterie vidéo, vecteur d'une cinéphilie sauvage et populaire, essaimage de groupes de travail et de discussion non institutionnels grâce à Internet.

A travers montagnes et vallées perdues, ils organisent dans les villages de chaotiques séances de cinéma.