Quatre Chinoises réfugiées depuis 1949 à San Francisco aiment se réunir pour jouer au mah-jong, évoquer l'Empire du Milieu et réinventer un pays mythique. A leurs côtés : leurs filles. Une oeuvre bouleversante.

Alors que Chen Kaige et Zhang Yimou triomphent à l'étranger, les jeunes cinéastes de l'Empire du Milieu s'insurgent à la fois contre les visions "hollywoodiennes" de leurs aînés et le mercantilisme des productions made in China. Portrait d'une génération inquiète.

Il a été garde rouge et a dénoncé son père comme contre-révolutionnaire. Puis le doute s'est insinué en lui. En 1977, il a décidé de devenir cinéaste. Pour comprendre ce qui était arrivé. A lui et à la Chine...

En vedette à Cannes avec Wong-Kar-Wai à la tête du jury, le cinéma chinois s'ouvre aux producteurs occidentaux, fascinés par un box-office en plein boom et des studios dignes des majors hollywoodiennes.

L'odyssée paradoxale du père de la Cinquième génération des cinéastes chinois.

Depuis le début des années 1990, deux secteurs coexistent malaisément en Chine : le cinéma officiel, qui fait parfois recette mais n'a qu'une médiocre valeur artistique, et un cinéma indépendant, souvent interdit, mais qui ramasse des prix dans les festivals internationaux.

Loin de se résumer à de simples divertissements, beaucoup de films d'arts martiaux chinois parlent avant tout de justice et de dignité. Celle d'un individu, d'une classe ou d'un peuple opprimé qui relève la tête, se frotte le nez et fiche une raclée méritée à un tyran mieux armé. De quoi faire rêver bien des salariés...