1968 suite et détour japonais : rencontre avec Kijû Yoshida, de passage à Paris où le Centre Pompidou lui rend hommage avec une intégrale de ses films, tandis que Carlotta édite une grande partie de son oeuvre.

Début juillet 2010, Paris Cinéma ravivait la mémoire perdue de Sadao Yamanaka, contemporain d'Ozu au destin tragique.

Quoi de neuf au Japon ? Il ne fallait pas cette année compter sur le Festival de Venise (zéro film) ou celui de Cannes pour apporter une réponse ni même dessiner une vague tendance si ce n'est celle de l'assoupissement.

De Kitano à Imamura, le cinéma japonais d'aujourd'hui a le vent en poupe. Parce qu'il est aussi un continent infini, Arte en propose pour juin et juillet une petite exploration, souvent inédite.

Le cinéma japonais est le seul, hormis les cinématographies occidentales, à témoigner d'une continuité dans la création depuis l'époque du muet.

Mizoguchi, Ozu et Kurosawa. Longtemps, notre connaissance des grands auteurs du cinéma japonais s'est limitée à cette troïka - et de façon partielle, puisque chaque année, plusieurs décennies après leur disparition, des inédits des deux premiers cités parviennent encore sur nos écrans.

Le centre Pompidou consacre une rétrospective à ce réalisateur prolixe de la nouvelle vague nippone méconnu en France. Un cinéma mental, fascinant et définitivement beau.