Le financement des films français n'a jamais été aussi difficile qu'en 2014. Chaque mois, c'est un projet qui s'arrête. Parfois reprend. Dans le meilleur des cas. Explications et exemples.

Depuis le dernier Festival de Cannes et le sacre de Jacques Audiard et de Vincent Lindon, le renouveau du cinéma français est sur toutes les lèvres. Oui, ça va. Enfin. Pas mal. Car tout n'est peut-être pas si rose. "Studio Ciné Live" attaque le dossier en cinq questions essentielles.

Il est difficile de parler de « rentrée française », dans la mesure où le cinéma hexagonal est quantitativement si riche qu'il coule à flot continu sur les écrans tout au long de l'année d'un mercredi à l'autre. S'il y a effectivement quelques noms qui comptent à l'affiche de septembre 2014, il ne s'agit pas d'un véritable événement, mais d'une continuité dans l'offre. Et derrière les produits en tête de gondole, on trouve bon nombre de titres moins médiatiquement soutenus mais tout aussi intéressants.

Leur film est sorti en 2013 et a attiré moins de 10 000 spectateurs. Parfois moins de 1000. Parmi eux, aucun chef-d'oeuvre, mais pas forcément que des navets. Qui sont ces forçats du cinéma qui tournent coûte que coûte ? Des passionnés ou des inconscients ?

Depuis le début de l'année, le nombre de tournages diminue dangereusement en France. Chute des investissements, crise des distributeurs ou effet collatéral de l'application de la convention collective, les professionnels cherchent les raisons de cette inquiétante déflation.

Réédité dans un Blu-ray somptueux, « La Vie de château » est un chef-d'oeuvre en attente de postérité. Histoire d'un film étendard de la « qualité française » des années 60 en compagnie de son auteur, l'insaisissable Jean-Paul Rappeneau.