Analyse du mouvement hippie qui, né à San Francisco dans les années 1960, se manifeste par la contestation de la guerre au Vietnam et est marqué par le mysticisme, la communion avec la nature, la libération du corps et la vie en communauté. Les auteurs reviennent sur cet imaginaire psychédélique pour expliquer comment celui-ci se retrouve à la base de certaines évolutions des sociétés modernes.

L'auteur cherche à renouveler les catégories intellectuelles pour rendre compte de la complexité du réel, et à permettre l'avènement d'une nouvelle vision du monde. Il envisage les rapports du passé, du présent et de l'avenir, se demandant ce que crise veut dire et ce que valent les vieilles idéologies politiques face aux enjeux du XXIe siècle.

Comme Flaubert et Léon Bloy en leur temps, Jacques Ellul s'est risqué, dans les années soixante, à mettre à nu les soubassements de la pensée bourgeoise, à analyser les idées reçues et les lieux communs d'aujourd'hui.

L'homme postmoderne, fruit d'une évolution accélérée au cours des dix dernières années, est présenté et comparé avec son prédécesseur dans ses rapports à la politique, à la famille, au sexe, à l'apparence, à la ville, à la religiosité ou encore à la nature.