La conscience, que l'on pensait toute puissante, qui définit notre être, ne serait qu'un simple processus de mémorisation. Toutes nos actions se feraient finalement de manière inconsciente.

Cultivées en laboratoire, les cellules nerveuses s'organisent comme dans un cerveau d'embryon et dialoguent entre elles ! Mais sont-elles dotées d'une pensée ? de sensibilité ? Anne Debroise creuse la question de leur conscience auprès de chercheurs et de bioéthiciens.

Le 19 avril dernier disparaissait le philosophe Daniel Dennett, qui a révolutionné nos conceptions de la conscience et du cerveau, en osant attaquer la tradition philosophique dominante qui remonte à Descartes et à Platon.

S'envoler, visiter d'autres planètes ou réviser le prochain contrôle de maths sans quitter son lit : facile quand on contrôle ses rêves ! Ce supervoir, c'est celui des "rêveurs lucides". Ils intéressent les pros du cerveau qui cherchent la clé des songes.

Ces dernières années, une poignée d'équipes de recherche ont patiemment observé et documenté des centaines de cas d'expériences de mort imminente. Ces études, en se rapprochant de ce qui sépare la vie et la mort, ouvrent de nouvelles pistes pour saisir la nature de la conscience. Sommaire. Les confins de la conscience explorés grâce aux expériences de mort imminente. Théories de la conscience : un consensus impossible ?

De plus en plus perfectionnées, les techniques d'imagerie permettent d'observer le fonctionnement du cerveau lorsqu'une information perçue devient consciente. Et ainsi passer à l'expérimentation des différentes théories de la conscience élaborées depuis des décennies.

Chez certains patients dans le coma, la conscience subsiste, même si elle n'arrive pas à s'exprimer. Pour déceler sa présence - et espérer une issue favorable -, de nouveaux outils sont mis au point.