Présentés comme une alternative aux licenciements, les accords de performance collective impliquent souvent des sacrifices.

La crise provoquée par le nouveau coronavirus a engendré une transformation profonde et brutale de l'organisation du travail en encourageant, notamment, le développement massif du télétravail. Selon une étude de l'Ademe de juin 2020, 41,6 % des actifs français ont en effet connu cette forme de travail pendant le confinement national, contre 12,5 % en temps normal. L'épidémie va-t-elle accélérer un changement plus profond, mais déjà amorcé, dans nos rapports au travail ?

Les syndicats ont signé. Dans cette filiale de Safran à Issoudun, les salariés ont accepté de gagner moins et de travailler moins pour préserver leur emploi... jusqu'en 2022. Reportage.

Malgré le ralentissement de l'économie, le taux de chômage est passé fin 2018 sous la barre des 9%. Une nouvelle plutôt positive, mais le taux reste encore élevé et la qualité des emplois continue de se dégrader. Concernant la situation du marché du travail français : le chômage a progressé surtout chez les seniors ; les hommes ont plus souffert de la crise ; les femmes sont les principales victimes du sous-emploi ; l'essor du travail indépendant alimente la précarité. Les contrats courts représentent une autre faille du marché.

L’on peut aujourd’hui travailler pour une même entreprise avec des statuts bien différents : en intérim, CDD, CDI, en tant qu’auto-entrepreneur ou « porté », comme soustraitant ou indépendant… Cela signifie-t-il pour autant la fin de la collectivité de travail ? Présence d'un encadré : le crédit dopé par les inégalités (interview de Jézabel Couppey-Soubeyran sur les inégalités d'accès au crédit). Fait partie d'un dossier intitulé "Je travaille, donc j'existe ?".

Comme dans le secteur privé, les agents publics contractuels peuvent avoir vocation à bénéficier d'une indemnité de précarité : l'indemnité de fin de contrat. Lorsqu'un agent démissionne, il ne peut pas prétendre au versement d'indemnités de licenciement, ni aux allocations chômage, sauf démission pour motif légitime. Excepté dans le cas d'un licenciement disciplinaire, l'agent licencié a, en principe, vocation à bénéficier d'une indemnisation.