Jamais Neil Gaiman n'avait aussi bien réussi dans ce registre, qui emprunte beaucoup à Lewis Carroll. De son côté, Henry Selick a trouvé de quoi démonter la vraie dimension de sa vision, poétique, sobre et inquiétante

Rarement l'art des images animées aura été autant à la fête. Up (Là-haut) de Peter Docter a fait l'ouverture du dernier festival de Cannes. Les Rencontres internationales du film d'animation d'Annecy vont battre leur plein du 8 au 13 juin 2009, et voici que nous arrive Coraline de Henry Selick. Ce dernier avait fait une entrée remarquée dans le cinéma en mettant en scène L'étrange Noël de monsieur Jack que les médias avaient abusivement attribué au seul Tim Burton, inspirateur du projet.

Etrange oeuvre cinématographique que Coraline, qui a connu un vif succès sur les écrans en ce début d'année. Plus de parents dans ce conte, plus d'histoire ni de moralité à proprement parler. Derrière ce schéma narratif, ne se cache-t-il pas une crise de transmission des valeurs entre adultes et enfants ?

Dans Coraline, Teri Hatcher prête sa voix à une vraie et... une fausse mère. La star de Desperate Housewives évoque son travail avec le réalisateur Henry Selick (L'étrange Noël de Monsieur Jack) et révèle la femme derrière l'actrice