Avec "The Brutalist", Brady Corbet ressuscite une haute idée du 7e art et de la figure de l'immigrant. Histoire d'un film fou, en lice pour dix oscars.

Cris et ordres fusant hors champ, voix off épistolai re d'une épouse dont la guerre l'a séparé : c'est du fracas de la catastrophe historique qu'émerge Laszlo Toth (Adrien Brody), Hongrois rescapé des camps que l'on voit enfin sous la lumière à son arrivée à Ellis Island en 1947, comme plus tard sortira de terre son grand-oeuvre architectural. Sommaire. Vis ta vision, la critique du film. Symphonie architecturale, entretien avec Brady Corbet.

Alors que sort son troisième long métrage, retour sur l'oeuvre de Brady Corbet dont les deux premiers films - "L'Enfance d'un chef" (2015) et "Vox Lux" (2018)"- très remarqués en festivals, demeurent à ce jour inédits en France.

Récit fleuve du combat d'un architecte rescapé des camps de la mort contre la puissance capitaliste US, "The Brutalist" réactive la grande épopée américaine au cinéma. Rencontre avec le réalisateur Brady Corbet, 36 ans, prêt à se consumer pour sa création avec la même passion que son personnage d'artiste visionnaire et exalté.

Un architecte rescapé de Buchenwald affronte le rêve américain. Une fresque de 3 h 30 qui transgresse la bienséance des codes hollywoodiens.

Fresque hors norme, ayant un architecte pour héros, "The Brutalist" entre dans les annales du cinéma. Folie des grandeurs assumée, et malgré un petit budget, Brady Corbet a déplacé des montagnes. Et ce fut le vertige de bout en bout... L'article se conclut par la critique du film qui a divisé la rédaction.

Le réalisateur et acteur américain sort avec éclat de l’anonymat avec « The Brutalist », un ovni artistique épique et radical, tourné en pellicule, qui vient de remporter trois Golden Globes et est nommé dans dix catégories aux Oscars. Sortie le 12 février 2025.