Le premier ministre japonais a dénoncé un "acte irresponsable" dans un contexte déjà tendu

Affichant un "monolithisme idéologique" et un patriotisme sans faille, la RPDC résiste aux sanctions internationales. MAis l'ouverture progressive de son économie la rend plus vulnérable aux pressions extérieures. Au point de faire fléchir le régime de Pyongyang ? Ce pas n'a pas encore été franchi.

Panmunjom, seul point de contact antre les deux Corées, a accueilli, vendredi 27 avril, la rencontre entre le "dirigeant suprême", Kim Jong-un, et le président sudiste, Moon Jae-in

Même si elles sont moins fortes que ne l'aurait souhaité Washington, les sanctions adoptées le 14 octobre 2006 par l'ONU sont déjà sévères.

Le régime nord-coréen a tiré une fusée le 7 février 2016, suscitant des réactions internationales immédiates. Mais ce test pourrait avant tout être destiné à consolider l'autorité de Kim Jong-un avant un congrès crucial.

Pour comprendre la stratégie de Pyongyang, il est utile de se référer à ce qui s'est passé dans les années 1960, analyse un quotidien sud-coréen. Un objectif majeur est d'enrayer le rapprochement entre Pékin et Séoul.

La Corée du Nord sera bientôt dotée de l'arme suprême, et les sanctions internationales n'y feront rien, affirme Pyongyang après son cinquième test réalisé le 9 septembre 2016.

Après le tir par Pyongyang de quatre missiles le 6 mars, Washington a annoncé le déploiement du système antimissiles Thaad en Corée du Sud. Le risque d'un conflit est réel, avertit le quotidien chinois.

Quelques jours après la catastrophe de Ryongehon, la Corée du Nord faisait appel à l'aide internationale. Est-ce le signe que le pays le plus fermé du monde est prêt à entreprendre les réformes nécessaires à sa "normalisation" ? Enquête sur un bastion ébranlé.