Sous la pression de militants des droits de l'homme, certaines entreprises occidentales revoient leur stratégie au Soudan.

Le recours aux sanctions économiques comme instrument diplomatique est une pratique ancienne. Plus de deux cents cas de régimes de sanctions ont été mis en place depuis le début du XXe siècle. L'adoption récente de sanctions à l'encontre de la Russie ou la levée prochaine de celles mises en oeuvre contre l'Iran montrent que cette question demeure d'une grande actualité. La littérature économique empirique reste relativement partagée sur le bilan des sanctions.

BNP, Volkswagen, Deutsche Bank... les sanctions financières sont devenues une manne pour la justice et un puissant instrument de domination des Etats-Unis. Et si l'Europe se dotait des mêmes outils ?

Le 12 décembre 2016, les Etats-Unis et l'Union européenne ont annoncé de nouvelles sanctions économiques individuelles contre neuf responsables congolais. Par cette action coordonnée, les Occidentaux veulent inciter Joseph Kabila à organiser au plus vite l'élection présidentielle reportée. Décryptage d'un dispositif que le pouvoir juge « illégal » et « improductif ».

La Corée du Nord sera bientôt dotée de l'arme suprême, et les sanctions internationales n'y feront rien, affirme Pyongyang après son cinquième test réalisé le 9 septembre 2016.

Retour sur les difficultés de la grande banque allemande cotée en Bourse Deutsche Bank qui paie le prix fort de sa stratégie. Tournant le dos à la banque-industrie, elle a fait de la spéculation son modèle de développement et a dû verser, depuis 2008, plus de 9 milliards de dollars pour des sanctions diverses liées à des manipulations de taux, de devises, de certificats de CO2, mais aussi pour des violations d'embargo avec l'Iran et la Syrie. Et, début 2017, le ministère de la Justice américain lui réclame 14 mds de dollars pour des faits remontant à l'époque des crédits subprime.