A quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle du 15 octobre 2006, le candidat de gauche Rafael Correa, un universitaire de 43 ans, est désormais le grand favori. Une perspective qui n'est pas du goût de Washington.

En élisant le candidat de gauche au second tour de la présidentielle, le 26 novembre 2006, les classes moyennes et les petits producteurs de banane ont surtout voulu barrer la route au milliardaire populiste Alvaro Noboa.

Après s'être engagé à protéger le parc national Yasuni, le président Rafael Correa a finalement annoncé qu'il lançait l'exploitation du pétrole dans la région.

En élisant, le 30 septembre 2007, une Assemblée constituante majoritairement acquise au président Rafael Correa, les Equatoriens lui ont mis toutes les cartes en main pour modifier les règles du jeu politico-économique.

Apparemment, la médiation entreprise par le président vénézuélien Hugo Chavez dans l'affaire des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a dérangé

Lors d'une conférence à la Sorbonne le 6 novembre dernier, le président équatorien Rafael Correa a interpellé ses homologues européens sur leur gestion de la crise de la dette. Celle-ci serait caractérisée par une seule obsession : garantir les intérêts de la finance. Il livre ici une synthèse de sa réflexion.