Une compilation de 350 lettres du poète adressées à sa mère, Caroline Aupick, dont il attendait et redoutait les réactions. A travers cette correspondance se dessine le portrait d'un écrivain torturé, accablé par des problèmes financiers mais habité par son oeuvre. ©Electre 2017

Recueil de 150 lettres de personnages célèbres ou de personnes placées par le destin dans des situations exceptionnelles, toutes adressées à leur mère. Ces lettres ont pour auteurs M. Proust, V. Van Gogh, W. Faulkner, J. Staline, des prisonniers, des communards, des Poilus dans les tranchées, etc. Elles sont classées par thèmes : l'amour, la mort, le destin, etc.

Des lettres de poilus qui ont combattu pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun (février-décembre 1916). Ces écrits de soldats témoignent de la souffrance des hommes, de leur endurance à la boue des tranchées, à la faim, la soif, au désespoir, à la mort qui les côtoie chaque instant mais aussi aux brimades hiérarchiques. ©Electre 2016

Madame du Deffand, Catherine II, Julie de Lespinasse, Madame Roland, Marie-Antoinette, Germaine de Staël… Les neuf femmes réunies dans ce livre ont vécu la plume à la main. Qu'elles soient aristocrates ou bourgeoises, favorites ou chefs d'État, richissimes ou de condition modeste, intellectuelles ou frivoles, toutes ont, par goût ou par nécessité, écrit des centaines de lettres. Le XVIIIe est bien le siècle des épistolières. Ces femmes, qui écrivent lettre sur lettre, ont néanmoins intériorisé un contrat social construit sur des inégalités : elles peuvent écrire dans l'espace de leur chambre, de leur cabinet, mais leurs mots ne doivent en aucun cas occuper l'espace public, alors exclusivement masculin. Par la lettre, ces femmes magnifient leur seul espace de liberté. C'est pourquoi Cécile Berly propose un livre tout à fait inédit : réunir les épistolières incontournables de ce siècle et dresser le portrait de chacune. Toutes, et chacune à sa manière, incarnent une forme de modernité. Les lire, c'est leur donner enfin la place qu'elles méritent : celle de la postérité.

A partir de l'étude de la correspondance de René Basset, professeur d'arabe et de berbère, créateur de l'Ecole des lettres d'Alger, les contributeurs analysent les pratiques d'un orientalisme en situation coloniale. Les courriers universitaires, politiques ou familiaux donnent à voir une science qui se développe sur le terrain, en Algérie, mais aussi la constitution d'un milieu savant européen. ©Electre 2024