Six ministres ont été contraints de démissionner depuis le mois de juin 2011. Dont cinq pour corruption. Le dernier en date était chargé de l'organisation de la Coupe du monde de football, en 2014.

Une centaine de députés ainsi que des collaborateurs d'un ex-ministre de la Santé sont impliqués dans l'affaire dite de la "mafia des sangsues", un vaste scandale de corruption qui défraie la chronique.

L'argent du groupe pétrolier public a-t-il servi à acheter des dizaines de responsables politiques de toutes obédiences ? Depuis plusieurs mois, un scandale de corruption d'une ampleur sans précédent secoue le pays. Dilma Rousseff y résistera-t-elle ?

Plus de 1,5 million de personnes ont manifesté le 15 mars 2015 contre la présidente et son gouvernement, empêtrés dans un scandale de corruption. Une crise qui s'annonce longue et difficile à surmonter.

C'est une première dans l'histoire du Brésil : l'ancien président Lula (2003-2010), à nouveau candidat à la présidentielle d'octobre 2018 et en tête des sondages, est en prison, rattrapé par la justice. Jugement inique pour les uns, raisonnable pour les autres, l'événement secoue fortement le pays, qui se cherche, en vain, de nouveaux leaders charismatiques. Analyses de "La Vanguardia","El Pais" et "Poder360". Sommaire. Personne pour séduire les électeurs. Lula terrassé mais pas vaincu. Un monstre sacré.

Entretien avec Carlos Zeron, professeur d'histoire à l'université de Sao Paulo ; il a publié en français "Mission et espace missionnaire".

La corruption n'est pas un phénomène nouveau au Brésil. Présente dans toutes les instances du pouvoir - fédérales, étatiques et municipales - elle est le trait commun des gouvernements qui se sont succédé, de droite ou de gauche. La nouveauté vient plutôt de la médiatisation extraordinaire des affaires de corruption commises pendant l'ère Pr (Parti des travailleurs) et de l'indignation qui en découle.

Une commission de députés a validé la procédure qui pourrait ouvrir la voie à la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Pour ce quotidien brésilien, qui pense déjà à la suite, le vice-président Michel Temer a tout pour sauver le pays.

L'ancien président est dans le collimateur de la justice. C'est le signe que les Brésiliens exigent désormais plus de transparence, estime une éditorialiste colombienne.

De nouvelles révélations au sujet de l'implication du président Michel Temer dans une affaire de pots-de-vin montrent à quel point le gouvernement brésilien est corrompu.

Le 9 juin 2017, le tribunal électoral a décidé de ne pas condamner le président Michel Temer, poursuivi pour malversations. Une décision qui a indigné l'opinion, mais peut-être à tort.