Près de quarante ans après le célèbre Z, tourné a Alger, le cinéaste français est venu superviser la réalisation d'une fiction sur la guerre de libération.

Arte consacre début février un cycle à Costa-Gavras. Le cinéaste nous parle de ses premiers films, qui sortent en coffret DVD, de son rapport aux idéologies et à la société, et de ses inquiétudes concernant les médias et la démocratie.

Le grand cinéaste poursuit son idée citoyenne, engagée, du 7e art. A L'heure où paraît la première partie de l'intégrale de son oeuvre, celui qui signa Z et l'Aveu, Missing et Le Couperet, pose plus que jamais, à 83 ans, un regard lucide sur notre société. Avec, à l'égard de la démocratie, une inquiétude certaine.

Le réalisateur Costa-Gavras propose avec le beau film "Amen", sorti le 27 février, l'adaptation d'une pièce de l'Allemand Rolf Hochhuth, qui fit scandale en 1963. Le thème : l'attitude du pape Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale, son silence face à l'extermination des Juifs.

Dans son nouveau film, au coeur de l'actualité, il dénonce les dérives de la presse. Toujours sur le front, le cinéaste fait ici le bilan de ses combats.

Révélé au grand public par ses pitreries dans "Nulle part ailleurs" et "La vérité si je mens", ce comédien révèle son vrai visage dans le nouveau film de Costa-Gavras. Portrait.

Devant les étudiants californiens, le réalisateur de "Z" et de "Missing" a affirmé que des films aussi politiques ne sont plus possibles aujourd'hui à Hollywood.