Bleue, mais aussi jaune, rouge, verte : la Terre est une véritable symphonie de couleurs. Pourtant, elle n'était qu'une boule monochrome à sa naissance ! Mais c'est qu'au gré de métamorphoses géologiques et climatiques, elle s'est parée de mille teintes. Lesquelles racontent son histoire comme on ne l'avait jamais... vue.

De Paris à Rennes, de logements sociaux en Fonds régional d'art contemporain, la couleur ose des éclats très britanniques dans le gris souris des villes. Well done !

Voici le début d'une série de trois articles sur l'étymologie - un vocable austère désignant la genèse des mots. Car ceux-ci ont des origines pas toujours... éclatantes ! D'autant qu'il y a bien des teintes bizarres dans notre belle langue française.

Cette pomme est verte, et sent la pomme. Pourquoi un mot spécifique exprime-t-il la couleur, tandis qu'aucun ne définit l'odeur de ce fruit ? Les termes décrivant les couleurs semblent plus riches que ceux des odeurs. Pourtant, l'étude de l'expression de ces lexiques en fonction des pratiques culturelles montre que les mécanismes de leur élaboration sont proches.

Les jeux de couleurs, en cuisine, sont plus légitimes quand ils s'accompagnent d'effets gustatifs.

Une oeuvre de Robert Delaunay illustre comment les théories scientifiques de la couleur (en partie erronées) ont conduit le peintre vers l'abstraction.

Pourquoi le bleu est-il bleu ? Le rouge, rouge, ou le noir, noir ? Un livre monumental répond à ces questions que l'on se pose depuis l'Antiquité.

Michel Pastoureau est historien du Moyen-Age, spécialiste des couleurs, des emblèmes et des symboles. Directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (Sorbonne IVe section), il est titulaire de la chaire d'histoire de la symbolique occidentale.

Pourquoi le ciel de notre planète est-il bleu ? Et les nuages blancs ? De quelles teintes se pare le ciel de Vénus, de Mars, de Jupiter ou de Tita, le plus gros satellite de Saturne ?