La tentative de renversement du président centrafricain François Bozizé par les rebelles de l'UFDR a échoué. Grâce à l'intervention des troupes françaises.

Histoire coloniale, élites sous influences, classe politique sujette à caution... Analyse des raisons qui font que ce pays est victime de putschs à répétition.

L'homme fort de Bangui, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003, a été chassé par une rébellion. Vue du Burkina Faso, la République centrafricaine est un pays maudit.

Difficile de croire que Michel Djotodia, le président autoproclamé, changera les moeurs d'un pays condamné aux coups d'Etat.

Depuis que la Séléka, groupe rebelle majoritairement musulman, a renversé le président Bozizé, le conflit se déplace sur le terrain de l'identité et de la religion.

Déterminés à en finir avec le président Bozizé, les rebelles de la Séléka ont fondu sur la capitale à la vitesse de l'éclair, le contraignant à une fuite éperdue. Récit exclusif.

Deux cent trente mille déplacés internes, soixante-deux mille réfugiés dans les pays voisins... Depuis le coup d'Etat du 24 mars 2013, la Centrafrique, autrefois enfant chérie des présidents français, s'enfonce dans le chaos. Les exactions se multiplient à Bangui. Les cris d'alarme lancés durant l'été par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies semblent enfin tirer les chancelleries de leur torpeur.

Un an après le coup d'Etat qui l'a renversé, l'ancien président François Bozizé, réfugié en Ouganda, s'active à regrouper ses partisans.