Le point, en novembre 2011, sur les différents problèmes d'encaissement et de trésorerie que peuvent rencontrer les entreprises en France et qui peuvent être synonymes d'une santé minée par les retards de paiement. Pour éviter ce genre de situation, une société peut mettre en place une organisation à même de réduire ces délais et d'éviter les retards : en anticipant les risques, en externalisant ou en systématisant le recouvrement, en finançant la trésorerie, ou en ayant recours à la procédure judiciaire par exemple. La première des mesures : rationaliser le rapport à l'argent.

Rencontre, en janvier 2012, avec Barthélémy Faye, avocat associé chez Cleary Gottlieb Steen & Hamilton (cabinet international, d'origine américaine, spécialiste du droit international) qui présente le cabinet et revient sur ses missions dans le cadre de la restructuration de la dette grecque. Alors qu'il n'existe pas de droit international de la faillite des Etats, le cabinet a pour rôle de faire coopérer débiteurs et créanciers et d'élaborer des plans de restructuration avec des techniques empruntées du droit interne.

Cet expert du recouvrement international ouvre sa boîte à outils qui fait céder les débiteurs souverains ou privés.

Les fonds vautours sont des fonds d'investissement spéculatifs qui se spécialisent dans l'achat avec (forte) décote de dettes émises par des débiteurs en difficulté ou proches du défaut de paiement (dettes d'entreprises ou dettes souveraines). Leur objectif est de tenter d'obtenir le paiement nominal intégral des créances, en général en recourant à la justice. Une telle activité de recouvrement procédurier est fréquente et ancienne sur le plan national.